Neptunsgras, Gras des Poseidon (Posidonia)
| Reich : Pflanzen. Unterreich: Gefäßpflanzen | Familie: Posidoniaceae |
| Stamm: Samenpflanzen (Spermatophyta), Bedecktsamer (Angiospermae) |
Gattung: Posidonia
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| Classe: Einkeimblättrige (Monocotyledonae). Unterklasse : Alismatidae | Art: oceanica (L.) Delile , 1813 |
| Ordnung: Najadales | Classification phylogénétique. Classe : Monocots. Sous classe : Basal Monocots. Ordre : Alismatales. Famille : Posidoniaceae |
Anordnungen zum gestzlichen Schutz in Frankreich
Das Neptunsgras und die Wiesen, die es aufbaut, sind durch das Naturschutzgesetz geschützt (Erlass vom 19. Juli 1988 und Verordnung vom 2. Sept. 1989 zum Schutz mariner Arten)
<< es ist verboten, die ganze Pflanze oder Teile davon zu zerstören, zu handeln, zum Verkauf anzubieten, zu verkaufen oder zu kaufen und zu nutzen.>>
Das Neptunsgras ist keine Alge, sondern eine marine Blütenpflanze, vergleichbar mit einer Schwertlilie.
Ihre vegetativen Teile betehen aus einem Spross (Rhizome) (1) im Sand mit Blättern sowie in seltenen Fällen Blüten.
Das Rhizom trägt unten Wurzeln (2) und Seitenwurzeln, oben dunkelgrüne, rötlich überlaufene, schmale (1 cm), parallelnervige Blätter (3), die bis 1 m lang werden können, in Büscheln mit 6-7 Blättern: Das Neptunsgras ist ein wasserbewohnender Geophyt mit Rhizom.
Das Rhizom ist mit den Narben und fasrigen Resten der abgefallenen Blätter bedeckt; (4) . Diese Reste stammen von den Blattscheiden, wo Rhizome herausgerissen werden und sich durch die Strömung und die Wellen ansammlen, bilden sich Knäuel oder ægagropiles (5), die man am Ufer sammeln kann (s. Photo links).
Das Rhizom wächst langsam waagrecht, wenn es einen neuen Standort besiedelt und wächst senkrecht, wenn die Pflanze zunehmend in den Abfällen der Blätter begraben wird; dieses Phänomen führt zur Bildung von Matten (ein Filz aus Rhizomen, die im unteren Bereich fortschreitend absterben und lebenden Posidonien im oberen Teil).
Die Blätter neigen dazu aufzutauchen und können dann zur Bildung von Barriere-Riffen
Biologie
Ausdauernde Pflanze, die im Herbst
ihre Blätter verliert; die Blattspreite fällt ab und es bleibt
der Stiel als "Schuppen"zurück, der sich langsam
zersetzt. Man findet sie dann, zusammengetrieben von der
Strömung und den Wellen am Ufer, wo sich ansammeln und bis
meterhohe "Bänke" bilden. On les retrouve alors, poussées par
les courants et les vagues, sur le rivage où elles s'accumulent
formant des "banquettes" dont la hauteur peut dépasser le mètre.
En hiver, ces banquettes constituent une protection efficace des
plages contre l'érosion mécanique par les vagues des
tempêtes; d'autre part, reprises par ces dernières, elles sont
entraînées en partie en profondeur et les débris de Posidonie
servent de support à une riche flore microbienne et entrent
dans de nombreuses chaînes alimentaires en participant à
l'enrichissement du milieu.
En Méditerranée nord occidentale les posidonies
fleurissent certaines années particulièrement chaudes en automne
(septembre à novembre).
Les fleurs vertes sont groupées en épis
simples à l'intérieur d'une gaine protectrice. Certaines sont hermaphrodites,
d'autres sont mâles. La dispersion du pollen et le transport des
fruits se font par l'intermédiaire de l'eau; on parle d'hydrogamie
dans le premier cas et d'hydrochorie
dans le deuxième.
Le fruit est charnu, c'est un akène
ressemblant à une baie encore appelée "olive de mer ". Mûr au
bout de 6 à 9 mois, il se détache du pédoncule , flotte puis
s'échoue; il contient une graine qui germe ensuite.Sur nos côtes
méditerranéennes où la floraison est rare, la propagation de
l'espèce est assurée par des boutures naturelles qui sont des
fragments de rhizome arrachés par les vagues et entraînés en
profondeur par les courants.
 Fleurs |
 Fruits |
 Graine |
Écologie
Se développe sur les milieux sableux de l'étage infralittoral
(jusqu'à des profondeurs de 35-40 mètres correspondant à la
limite de pénétration de la lumière). On la rencontre aussi sur
des fonds détritiques ou des rochers ensablés formant de vastes
prairies ou herbiers partout menacés.
Elle n'existe qu'en Méditerranée, c'est une endémique
(espèce dont l'aire de répartition géographique est bien
délimitée).
Sténohaline, elle est sensible aux
variations de la salinité de l'eau; elle ne supporte pas
la dessalure aussi est-elle absente à proximité de l'embouchure
des grands fleuves ou disparaît des étangs ou lagunes saumâtres.
Eurytherme, elle est capable de supporter de grands
écarts de température.
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