1. L'oursin. En France, les grecs et les romains consommaient déjà les succulentes glandes génitales de l'oursin violet auxquelles on attribuait des vertus essentielles.

C'est au cours d'un fête conviviale l'"oursinade" qu'il est consommé cru, rincé à l'eau de mer, ou accompagné de citron ou de beurre et de vin blanc.

La récolte des oursins (Paracentrotus lividus) est une tradition ancestrale au Brusc; la récolte se faisant dans une barque avec une lunette de calfat (seau muni d'un fond de verre) et d'une "grapette" (sorte de crochet triple) montée à l'extrémité d'une longue perche.
L'utilisation des arts traînants (gangui) étant interdite afin de préserver le stock.

Les amateurs et les "oursiniers", les professionnels de la pêche à l'oursin, doivent respecter une réglementation stricte qui fixe la taille de l'animal (5 cm de diamètre sans les piquants), le type de pêche (en apnée, avec scaphandre autonome ou en bateau), la durée ("la pêche des oursins est rigoureusement interdite du 16 avril au 31 octobre") et les lieux de pêche.

La quantité maximale autorisée est de 4 douzaines par pêcheur et par jour en pêche du bord ou en pêche sous-marine, alors qu'en pêche au moyen d'un navire elle est de 4 douzaines aussi mais avec un maximum de 10 douzaines au delà de 2 personnes embarquées. En effet, des études ont montré que 85% des oursins sont pêchés en été par les vacanciers, en toute illégalité. .

Les populations d'oursins ayant fortement baissé sur le littoral provençal ces dernières années, à cause de la pollution, et du braconnage (récolte des oursins en grande quantité sans autorisation, et souvent en dehors des périodes légales), des campagnes d'information et de sensibilisation ont été lancées en 2002 par le Comité local des pêches maritimes et élevages marins du Var.

2. Les éponges.

Certaines espèces d'éponges étaient aussi récoltées en apnée, au large, sur des fonds rocheux; après traitement, pour les débarrasser des épibiontes (espèces fixées) et les assouplir, elles étaient séchées au soleil et vendues sur les marchés locaux. Cette récolte ne se pratique plus au Brusc.

3. La pêche de loisir en bateau.
Elle se pratique toujours au Brusc et est soumise à règlementation.

3.1. Règlementation générale.
Le produit de la pêche de loisir est destiné à la consommation exclusive du pêcheur et ne peut être colporté, exposé à la vente, vendu sous quelque forme que se soit, ou acheté en connaissance de cause.

3.2. Engins de pêche autorisés par navire de plaisance.
-2 palangres munies chacune de 30 hameçons
-2 casiers
-1 foëne
1 épuisette ou "salabre"
-des lignes gréées sous conditions que l'ensemble des lignes utilisées en action de pêche soit équipé au maximum de 12   hameçons, un leurre étant équivalant à 1 hameçon.

3.3. Marquage obligatoire des prises.

3.4. Tailles minimales de capture autorisées des principales espèces rencontrées sur le site du Brusc.
On se reportera comme pour le paragrahe précédent à la règlementation du site Natura 2000. Cliquez ---->ICI