Rubia peregrina, Garance voyageuse

Systématique

Classification phylogénétique APG IV (2016)

Règne: Plantae
Clade: Angiospermes
Clade: Eudicots (Dicotylédones vraies)
Clade: Superasterideae ou Superasterids
Clade: Asterideae ou Asterids
Ordre : Gentianales
Famille : Rubiaceae
Genre: Rubia
Espèce: peregrina L.

Photo tige fleurie de Garance voyageuse, Rubia peregrina aspera

Description

C'est une plante vivace à tiges quadrangulaires grimpantes à l'aide de petits aiguillons crochus disposés sur les angles : c'est une Phanérophyte stolonifère.

Les feuilles, bordées de dents épineuses, ont une seule nervure saillante ; elles sont persistantes et verticillées par quatre (parfois de 3 à 8). Avec les deux stipules en forme de feuilles, elles constituent des verticilles de 6 pièces.

La floraison a lieu en juin et juillet. 
Les petites fleurs jaunes, groupées en cymes d'ombelles, à cinq lobes (les pétales sont soudés) sont hermaphrodites de type 5 ; les étamines sont soudées à la corolle et les 2 carpelles donnent des fruits charnus qui sont des baies noires de 4 à 6 mm. 

Biologie

Végétal autotrophe par photosynthèse chlorophyllienne.

Écologie

Cette liane très commune, qui s'accommode des sols calcaires et des sols siliceux, se rencontre dans les taillis de chêne-vert, les buissons, les haies, les rocailles. les stations chaudes, ensoleillées et les sols secs (espèce thermophile, héliophile et xérophile.

Les fleurs odorantes et riches en nectar, attirent les insectes qui assurent une fécondation croisée : elles sont entomophiles et entomogames (les insectes assurant le transport du pollen).

Les graines sont disséminées par les animaux qui consomment les fruits : c'est une espèce zoochore.
Les aiguillons qui recouvrent les tiges et le bord des feuilles, assurent la fixation au support, la protection contre d'éventuels prédateurs et la dispersion des boutures (fragments de tiges feuillées), par l'homme ou les animaux.

La racine d'une espèce voisine cultivée, la garance tinctoriale, fournissait une teinture rouge ; elle fut abandonnée à la suite de la synthèse industrielle en 1869 , du colorant responsable, l'alizarine.

Base de données "eFlore" : http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-57881-synthese 

maj 31.07.2005 &é 06/2017